Le 19 novembre, nous avons fait une sortie scolaire aux archives de Poitiers, accompagné de M. Massa et de Mme Rot. Nous avons découvert ce que nous cachaient les archives de la Vienne autour d’un travail sur la Seconde Guerre Mondiale. Nous avions rendez-vous à 14h, Rue des Champs Balais, c’est ici que nous avons été accueillis par Jean-Philippe Bozier et Yoann Gardie. Les archives fonctionnent selon la règle des 4C : Communiquer (l’espace dédié aux lecteurs), Collecter (centre de stockage des nouvelles livraisons), Classer (trie selon la date, le lieu, et la provenance), Conserver (les salles des archives).
Une fois à l’intérieur, nous nous sommes séparés en deux groupes, chacun travaillant en binôme. Le premier groupe a effectué un travail sur la Seconde Guerre Mondiale qui consistait à retracer le parcours de la Résistance dans la Vienne. Pour cela, nous avions à notre disposition des archives de journaux, des tracts, des caricatures ou encore des mandats d’arrêts de la préfecture de police, tous datant des années 1940.
Quant au second groupe, il est parti plonger dans les 28km d’archives que possède la Vienne. Il y a trois types de salles pour les archives : les salles amovibles qui permettent de stocker une plus grande quantité de documents, les salles dites « classiques » qui ont de simples étagères, et enfin une salle pour stocker les documents de grandes tailles.
La visite s’est faite en plusieurs étapes. D’abord, nous nous sommes dirigés vers le stockage des documents reçus récemment où s’effectue un premier tri avec les archives en bon ou mauvais état. Une fois rajeunis, aplatis et dépoussiérés, ces derniers sont emmenés dans des salles afin d’y être rangés et conservés à une température de 18 degrés à l’abri de l’humidité et de la lumière. Toute restauration de document est réversible pour permettre une modification avec de potentielles futures méthodes de restauration.
Nous avons eu la chance de voir le plus vieux document de ce lieu, il s’agit d’un parchemin écrit par des moines durant le Moyen-Age et qui date de 780 ; ainsi que le privilège de visiter la salles des plans cadastraux comme ceux du Futuroscope par exemple.
Nous sommes repartis à 16h30, après un travail enrichissant sur la Seconde Guerre Mondiale qui est à notre programme d’histoire cette année. C’est le sourire aux lèvres que nous repartons de cet endroit des archives plein les yeux.