Cette année, quatre classes de 2ndes ont participé au ", pour lequel nous avons lu 5 recueils de poésie afin d'y relever certains vers pour composer notre propre chef-d'oeuvre.
1 100 élèves de différents lycées de l'académie ont participé. 60 de ces poèmes ont été retenus et leurs auteurs conviés à la proclamation des résultats qui, jeudi 26 à Parthenay, récompensait les 10 meilleurs. Malheureusement, nous ne faisons pas partie de ces derniers.
Les poèmes lauréats ont été mis en voix par la comédienne Marion Delville, accompagnés par la musique de Matthieu Massé, pendant que Jeanne Mathieu les illustrait en direct. La cérémonie a été suivie d'un goûter.
Même si nous ne faisons pas partie des lauréats, nous étions très contents d'être déjà parmi les finalistes. Nous avons trouvé que l'accompagnement musical donnait une autre dimension aux textes et que l'illustration était une bonne idée. Nous avons donc passé un très bon après-midi.
En plus, l'aventure continue au sein du lycée, par le biais d'un concours en interne. Résultats le 31 mai !
Les textes de nos 5 finalistes :
Rédemption d'un peuple par l'écrit
Dans un monde parallèle
Nous voulons la lumière
Prendre les armes de la paix et aller sur le front du quotidien
Avoir l’intelligence du cœur et le courage d'avancer ensemble
Et toi de quel côté es-tu ?
Pendant longtemps nous t'avons cherché, aujourd'hui nous te parlons.
Matéo Chazalon, 2nde 1
Entre la vie et la mort
La vie me plaisait pour oublier la mort,
On croit que c'est la fin,on pense au bonheur.
Nous prolongeons la parenthèse,
Où bascule la peur face au miroir d'en face.
Dans un monde parallèle,
La voie n'est jamais tracée.
Les désillusions deviennent désespoir,
Et toi, de quel côté es-tu, pendant longtemps, je t'ai cherché.
L'absolu se visite mais seul,
Je rêve donc éveillé pour qu'ils me comprennent.
Mélodie Czerwinski, 2nde 4
Je te suis
Dans un monde parallèle
Où résonne le bruissement des baisers des amants.
[Ton] chapeau mangeant un de tes yeux,
Tu veilles à ne pas disparaître.
[Le] resserrement des ombres
Auquel très peu échappent
Se reflétait dans [ta] pupille.
J'ai épinglé un badge sur ma veste,
Tandis que [tu] brusquais le ciel,
On ne peut pas promener longtemps l'aube dans sa poche.
Les heures se creusent d'elles mêmes,
Aussi fausses que l'or du temps.
Dans ce souffle si court du nom de poésie,
Tel est pris qui croyait prendre.
Laurie-Anne Delporte, 2nde 1
J'aurai voulu mourir,
tu m'accompagnes.
L'absolu se visite mais seul.
Ça m'apprendra à vouloir faire mon surnaturel.
Inerte comme ses marionnettes, elle disparaîtra avant qu'elles soient disloquées.
Je me sens la flèche et me sens l’appât,
ou que j'aille,
l'innocence crie,
c'est une fin comme une épreuve.
As-tu encore des raisons de paniquer ?
Éternellement la vie consiste à s'enfuir,
je venais de naître et toi de mourir.
Lucas Richard-Rot, 2nde 4
Il s'était éveillé dans un éblouissement,
Fantôme neutre au monde,
Tente de s'élever, ensuite de redescendre
La machine à remonter le monde
Il n'y a plus rien de vagabond en lui, sinon cette respiration,
Un rêve persistant d'avancer d'un seul pas
La route incertaine qui mène à un lieu
Dont l'existence paraît légitimement douteuse.
Mais il ne voulait pas.
Il s'attend chaque instant à des choses merveilleuses : elles arrivent.
Il questionne un idéal
Où résonne le bruissement des baisers des amants.
Alors il pense mieux mais moins.
Il reste un peu de noir,
Des éclats colorés qui irradient puis se divisent.
Il a le ciel.
Il lui reste l'amour d'une femme.
Guillaume Vezinat, 2nde 2